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Où est passé le tuyau ... où est passé ...
On reprend, les enfants!!!
Cette opération était une "reprise de cicatrice".
L'objectif a été de retirer un lambeau de peau au niveau de la cicatrice et de resserrer
le tout. En fait, le but est de diminuer la largeur de la cicatrice pour supprimer toute
trace de la peau ayant "repoussée" par bourgeonnement (cette peau était lisse comme
une brulure).
Cette opération a été pénible du fait que j'ai
gardé un redon (sorte de durite) pendant une semaine. C'était d'ailleurs pour cela que je
suis resté plus d'une semaine. Chaque jour, on me disait que je pourrais sortir le lendemain
car le redon rendait du liquide. Bref, à l'origine, je ne pensais pas rester guère plus de
3 jours, mais au final, je suis resté plus d'une semaine. De plus, le redon m'empéchait de
trop bouger. Il fallait se déplacer avec le bocal, ne pas accrocher le tuyau...
Petite anecdote : le dernier jour, le professeur
s'est étonné de ne pas me voir prêt à partir. Il m'a dit qu'à ma place, il aurait déjà tout
préparé ses affaires. Ce qu'il ne savait pas, c'est que mon sac était prêt dans l'armoire
et que sous les draps, j'étais déjà en pantalons, prêt à quitter l'hôpital.
Neurones liquides!!!
Déjà à l'époque, j'étais pas net ...
sur le redon, j'ai mis une étiquette (enfin, ma mère... mais c'est de famille!) "Neurones liquides".
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Sur cette photo, on voit le redon qui rentre dans la tête au niveau de la plaie et dont
l'extrémité va presque à l'applond du nez. J'ai eu très mal lorsque l'on me l'a retiré
car le récipient à l'autre bout était en dépression et le tuyau a fait "ventouse".
Imaginez un peu... le redon courait une dizaine de centimètres sous la peau!
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